Rêveries parisiennes

Rêveries parisiennes
Une atmosphère très parisienne, près du musée du Louvre

dimanche 16 janvier 2011

Tourne manège…

Mercredi 12 janvier 2011
(Hôtel de Ville, rue de Rivoli)

Pour enchanter petits et grands...
La ville acquiert une personnalité, génère des élans de sympathie non pas seulement à grand renfort de belles constructions, d’édifices flatteurs pour les yeux, mais aussi au gré de petits détails. Et c’est précisément le chic qu’a Paris d’offrir, près ou loin des grands centres touristiques, des petits bouts de charme, des espaces de rêves, qui nous réconcilie avec une certaine âme d’enfant.

Après les terribles coup de semonce de l’hiver, au moment des prétendues fêtes de fin d’année, voici une sensation, certainement furtive, de légèreté et de liberté retrouvées. Le fonds de l’air se fait plus tiède, les jours, l’un après l’autres, conquièrent quelques secondes supplémentaires arrachées à la nuit, et il s’est même trouvé un arbre, dans un square du 15ème, près de l’hôpital Pompidou, pour se couvrir de fleurs d’un rose translucide.

Entre hiver et printemps : le manège dont petits chevaux et carrosses en bois décrivent des élipses sur le parvis de l’hôtel de ville. Très bien entretenu, il paraît tout droit sorti d’un conte de fées, avec ses guirlandes d’ampoules épousant ses contours en arabesque. S’approchant, on aperçoit même, au côté des chevaux, des girafes striées de jaune et de marron. Plutôt baroque, ce manège coiffé d’un chapeau orné de pétale noir sur fond blanc se prolonge par une sorte de clocheton comportant, à son faite, une boule rouge comme le nez d’un clown.


Peu d’enfants, hélas, ont fait des chevaux et zèbres leur monture ; ce qui obtient du succès, c’est la patinoire au pied de l’hôtel de ville aménagée pendant quelques semaines. Gosses et adolescents tournent, eux aussi, tels des manèges…

Y. Le H.


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